Depuis la dernière charge de la presse contre le « joint électronique » (une absurdité sémantique) désignant la consommation de CBD dans les liquides à vaper, quelques boutiques peu scrupuleuses profitent du coup de pub inespéré d’articles de confrères du parisien, ni faits ni à faire, enquête terrain en caméra cachée à l’appui. La pratique de la consommation de CBD, un produit « alégal » (nous pourrons en débattre, notez que le terme employé ici n’est pas « illégal » mais bien « alégal », c’est toute la subtilité permettant la commercialisation de ces produits*) était jusque là relativement confidentielle. Largement repris par d’autres médias, le CBD renommé par quelques marketeux de la presse « joint électronique » a profité d’un joli coup de pub. C’est un effet collatéral inéluctable…. des commerçants ont décidé de s’emparer du marché, et ne semblent reculer devant rien pour s’imposer.
Nous nous garderons en outre de donner notre avis sur le produit lui même, ce n’est vraiment pas l’objet de cet article.
Nous allons nous concentrer sur les pratiques d’une marque, épaulée par d’autres professionnels, qui cherche à se créer un réseau de distribution en enfilant sa cyber blouse blanche.
Pour ce faire il faut un réseau de communication, au doigt mouillé, Facebook. Il faut une marque, que l’on va taire. Il faut une gamme de produits. Il faut fédérer d’autres commerçants pour les convaincre de vendre ces produits. Il faut leur faire miroiter une profitabilité instantanée.
Ça c’est pour la théorie. Nous allons maintenant aborder la pratique :
- Je m’improvise expert et formateur en CBD ;
- Je me retrouve à la frontière de l’exercice illégal de la médecine (art. L4161-1 , L4161-2 , L4161-3 , L4161-4 , L4161-5 et L4161-6 du code de la santé publique)… bref rappel, il s’agit d’un délit passible de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende.
Nous vous laissons découvrir ce qui suit :





Voici les petits dessous d’un business qui ne correspond en rien à celui de la vape. Les professionnels de la vape connaissent assez bien leur métier pour ne pas se laisser embobiner par ce genre d’oiseaux et je suis convaincu que de nombre d’entre eux seront choqués à la lecture de cet article.
- Quand on est dans l’alégalité, c’est au juge de trancher, et hasard du calendrier, c’est aujourd’hui que viennent de tomber les réquisitions de l’affaire Kanavape :
Dix-huit mois de prison avec sursis requis contre des fabricants de vapoteuses au cannabis
Notez enfin l’argument retenu par la procureure : « clairement positionné leur produit dans un champ médical, faisant en permanence le lien entre Kanavape et l’Union francophone pour les cannabinoïdes en médecine »